Externaliser son développement de logiciel au Vietnam : comment bien gérer les risques ?
L’externalisation du développement logiciel est devenue une pratique courante dans le monde des affaires. Elle offre des avantages tels que la réduction des coûts, l’accès à des compétences spécialisées et la flexibilité opérationnelle. Cependant, cette stratégie n’est pas exempte de défis à relever, notamment lorsque le développement est externalisé vers des destinations dont la culture est très différente de celle de l’entreprise commanditaire.
Prenons comme exemple une entreprise située en Australie qui fait appel à une équipe de développeurs en régie situés au Vietnam, le choc des cultures peut-être important 😉 Alors que le Vietnam a émergé comme l’un des acteurs clés sur la scène mondiale de l’externalisation, il est impératif de comprendre les risques associés à la gestion de projet dans le contexte de l’externalisation it offshore.
L’état actuel de l’externalisation au Vietnam
Le Vietnam est rapidement devenu l’une des destinations de prédilection pour faire développer son logiciel. Avec une main-d’œuvre hautement qualifiée, des coûts compétitifs et une culture d’entreprise en pleine croissance, de nombreuses entreprises ont fait le choix stratégique de confier leurs projets de développement vers ce beau pays d’Asie du Sud-Est.
Selon un rapport récent de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Vietnam, le secteur de l’externalisation a connu une croissance annuelle de 20 % lors des cinq dernières années.
Les avantages évidents de développer son application au Vietnam plutôt qu’en Europe
Il est indéniable que l’externalisation vers le Vietnam présente des avantages significatifs. Les coûts salariaux compétitifs permettent aux entreprises de réaliser des économies substantielles par rapport à d’autres alternatives plus onéreuses en Europe ou en Amérique du Nord. De plus, la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée, formée dans les dernières technologies, offre aux entreprises la possibilité d’accéder à des compétences spécialisées sans les coûts associés à la formation interne.
« Externaliser ne signifie pas seulement économiser de l’argent, mais aussi accéder à des talents exceptionnels à l’échelle mondiale. » – Michael Corbett, expert en externalisation.
Les risques sous-jacents
Cependant, derrière ces avantages séduisants se cachent des risques stratégiques et opérationnels qui ne doivent pas être ignorés. L’un des défis majeurs réside dans la gestion de projet à distance, impliquant des équipes réparties sur des fuseaux horaires différents. Ceci peut entraîner des écarts de communication, des malentendus culturels et une coordination complexe. Ces éléments sont cruciaux et doivent être maîtrisés pour le succès d’un projet de développement logiciel.
La complexité de la gestion à distance
La gestion de projet à distance ou non présente des enjeux, qui peuvent être aggravés par des facteurs tels que la différence de langue et de culture. Selon une étude menée par le Project Management Institute (PMI), la gestion de projet à distance augmente le risque d’échec de 30 %. Les différences culturelles peuvent également affecter la compréhension des exigences du projet, la qualité du code produit et la satisfaction du client final.
La sécurité des données
Un autre risque crucial réside dans la sécurité des données. L’externalisation implique souvent le partage d’informations sensibles avec des partenaires étrangers. Bien que de nombreuses entreprises vietnamiennes soient conformes aux normes de sécurité internationales, il subsiste des préoccupations quant à la protection des données et à la confidentialité 🔒.
Selon un rapport du Cybersecurity and Privacy Research Institute, les incidents de sécurité liés à l’externalisation ont augmenté de 15 % au cours des deux dernières années. Les entreprises doivent donc mettre en place des protocoles rigoureux pour garantir la sécurité de leurs données, y compris des audits réguliers et des accords contractuels solides.
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Nos recommandations stratégiques pour contrer les risques
Malgré les risques, l’externalisation au Vietnam reste une option viable et malgré tout très intéressante pour de nombreuses entreprises. Miser sur une gestion minutieuse et être préparé est essentielle pour minimiser les impacts négatifs potentiels. Voici quelques recommandations stratégiques :
- Communication transparente : établir une communication transparente est essentiel pour surmonter les obstacles liés à la distance. Des réunions régulières, des rapports d’avancement détaillés et une utilisation efficace des outils de gestion de projet contribuent à maintenir une communication claire.
- Gestion de la qualité : mettre en place des processus de gestion de la qualité rigoureux pour s’assurer que les normes de développement sont respectées. Des tests fréquents et des revues de code sont cruciaux pour garantir la qualité du produit final.
- Sélection rigoureuse des partenaires : choisir des partenaires de développement avec soin. La réputation de l’entreprise, son expérience antérieure et ses références seront des points à examiner en profondeur avant de conclure un contrat.
Penchons-nous à présent sur la gestion de ces risques du point de vue de l’Australie. Pays qui, de par son positionnement géographique, pourrait fortement être intéressé d’outsourcer ses développements web dans une agence web offshore basée au Vietnam.
Externalisation du développement de logiciel au Vietnam : gérer les risques quand on est une entreprise basée en Australie
Pour les entreprises commanditaires basées en Australie, la gestion de ces risques peut s’apparenter à une orchestration délicate entre l’efficacité opérationnelle visée et la préservation de la qualité. Nos différents conseils vont à l’entreprise australienne qui souhaite lancer un projet de développement informatique 🛫 au Vietnam.
De Canberra à Hô-Chi-Minh City
1. La franchise Australienne rencontrant le « Face-Saving » vietnamien
Les Australiens, connus pour leur convivialité décontractée 🏄, pourraient être perçus comme très directs par des partenaires vietnamiens attachés au fait de « garder la face » coûte que coûte. Nous vous conseillons dans ce cas d’adopter une approche diplomate, où vous communiquerez vos retours avec tact. Une petite subtilité culturelle à considérer qui peut vraiment faire la différence dans la communication quotidienne autour d’un projet de développement d’application web.
2. Gestion du temps : le « Rubber Time » vietnamien
En Australie, le temps, c’est de l’argent. Au Vietnam, le temps revêt une élasticité presque artistique. L’expression « Rubber time, » également connue sous le nom de « giờ cao su » ou « giờ dây thun » en vietnamien, caractérise la flexibilité des horaires dans leur culture. Elle souligne que la ponctualité n’est pas automatique, mais plutôt une valeur qui nécessite une emphase particulière. Il est conseillé de se préparer à des retards éventuels lors d’événements vietnamiens, en particulier lorsqu’ils revêtent un caractère informel.
Anticipez ces variations de point de vue horaire en établissant des échéanciers réalistes et en insistant sur le fait que pour vous, le respect, tant que possible des horaires, est important. Lorsque deux cultures différentes se croisent, si chacun d’entre elles fait un part vers l’autre, alors les deux partis ne pourront ressortir que d’avantage plus riche.
3. L’argot australien, pas facile à comprendre pour les vietnamiens ?
L’argot australien peut être aussi complexe à décoder que de programmer en Python pour un novice 😉. Évitez tout malentendu en établissant des normes de communication claires. Pour faire simple, mettez en place dès le début de la collaboration que l’argot, qu’il provienne des équipes australiennes ou vietnamiennes, sera à éviter ou encore, établissez un guide partagé avec l’argot employé dans chaque équipe à distance.
4. La flexibilité australienne face à la hiérarchie vietnamienne
Les Australiens ont une approche plutôt décontractée et collaborative du travail en règle générale. Au Vietnam, une structure hiérarchique 👔 plus marquée est souvent la norme. N’hésitez-pas à briser la glace en abordant ces différentes manières de travailler afin de trouver celle qui conviendra le plus aux équipes vietnamiennes et australiennes.
En conclusion, l’externalisation du développement logiciel au Vietnam offre des avantages significatifs, mais elle n’est pas sans risques. Une approche stratégique et une gestion minutieuse sont essentielles pour maximiser les avantages tout en atténuant les risques inhérents. Les entreprises doivent considérer l’externalisation comme un partenariat à long terme, en investissant dans la communication, la qualité et la sécurité pour assurer le succès de leurs projets de développement logiciel dans un contexte international. Enfin si votre entreprise est basée en Australie et qu’elle externalise ses projets digitaux au Vietnam, la clé 🔑 résidera dans l’établissement dès le départ, de règles communes de communication et de fonctionnement afin d’éviter les malentendus.
