Estimation des coûts d’une application mobile : les erreurs à éviter
La concurrence sur le marché des applications mobiles est devenue si forte, que vous ne pouvez pas vous permettre de publier dans les stores une application mobile de qualité médiocre. Il est désormais impossible de faire des compromis sur la qualité. En revanche, la qualité implique des coûts de développement élevés. Face aux investissements importants, certains hésitent à sauter le pas. Ce qui est vraiment dommage au regard des larges bénéfices que les entreprises peuvent tirer d’une application mobile.
Parcourons les différentes erreurs souvent commises dans ce type de projet.
De nombreuses études indiquent que le coût réel de réalisation d’une application mobile dépasse très souvent le coût estimé initialement. Pour minimiser ce phénomène, il faut que vous disposiez de toutes les informations nécessaires afin de gérer au mieux le risque financier entrepris.
Erreur n°1 : Sous-estimer les coûts UX/UI ainsi que les coûts liés à la recette de l’application.
L’UX/UI est fortement influencé par le type d’appareils sur lesquels vous souhaitez que votre application soit utilisée. Sur quel(s) systèmes d’exploitation souhaitez-vous diffuser votre application ? Androïd, iOS, les deux ? Dans ces 3 cas de figure, l’expérience utilisateur ne sera sensiblement pas la même d’un système à un autre. Il est très important de garder cela à l’esprit, on ne fait pas un simple copier-coller d’Androïd sur iOS. La conception entre les deux plateformes aura des différences. Par conséquent, le coût de l’UX/UI augmentera si l’application est prévue d’être distribuée sur Apple Store et Google Play Store et que vous souhaitez en retirer une expérience utilisateur optimal.
Un design complexe va également impacter les coûts et les augmenter.
Les tests de l’application.
Enfin, à de trop nombreuses reprises, cette phase est sous-estimée, voire bâclée, car on a tendance à concentrer tous ses efforts sur les développements alors que c’est dans cette phase là que l’attention doit être la plus accrue. Plus l’application sera testée, plus ses chances de réussites augmentent et inversement. Il faut prévoir une batterie de tests importante et doubler ce temps si l’application est destinée à Apple et Androïd. Les OS ne se comportent pas de la même façon, ils ont chacun leurs propres spécificités qu’il faut faire tester en conditions réelles par des échantillons d’utilisateurs finaux.
Erreur n°2 : Ne pas anticiper les coûts liés aux mises à jour.
Une application est régulièrement mise à jour. On pense souvent à tort, qu’il faut attendre une modification pour mettre à jour l’application, mais en réalité c’est faux. Les interventions et mises à jour sur l’application sont nécessaires et régulières : des corrections de bugs, des améliorations liées à l’interface etc. Cette partie est à prendre en compte dans les coûts de développement afin de limiter les mauvaises surprises. Ces mises à jour augmentent les performances de l’application et le taux d’utilisateurs.
Ces coûts démarrent certes après le lancement de l’application mais il faut les planifier. Leur planification débouche sur une meilleure maîtrise et donc une réduction des coûts de développement.
Erreur n°3 : Ne pas être capable de choisir entre des développements natifs et des développements hybrides.
Vous devez absolument connaître la différence entre une application native et une application hybride. Le coût de développement n’est pas le même entre une application mobile native et une application mobile hybride.
Les développements natifs sont plus onéreux que les développements hybrides. En effet, le développement natif implique de développer à destination d’une plateforme particulière. Aujourd’hui cela équivaut à développer une application une fois pour iOS et une deuxième fois (donc budget double) pour Androïd. Les applications natives sont plus performantes et l’expérience utilisateur y est meilleure.
Une application hybride, est développée une seule fois pour fonctionner sur des plateformes différentes, également appelé multi-plateformes. Elle est donc plus intéressante en termes de budget que l’application native. Ce type d’application se rapproche plus d’une page web en ressenti de parcours utilisateur.
Dès la création de votre cahier des charges, vous devez déjà avoir l’esprit sur quel type d’application et donc de budget vous souhaitez partir.
Erreur n°4 : Ignorer le coût important des fonctionnalités inédites lancées sur le marché.
Pendant la phase de développement de votre application, il peut s’avérer nécessaire que vous rajoutiez des fonctionnalités récentes à votre projet d’application mobile. Vous devenez alors l’inventeur de cette fonctionnalité car elle n’a jamais été développée auparavant. Ce type de fonction peut être revendue à d’autres entreprises. En revanche se lancer dans ce type de développement est coûteux. Quand vous demandez à vos développeurs de développer une fonctionnalité jamais réalisée auparavant sur le marché vous vous confrontez forcément à des dépassements de budget.
C’est pour cette raison qu’il est essentiel de confier votre projet mobile à une entreprise spécialisée et expérimentée dans le développement informatique (web, mobile et logiciel). Une société qui a pour habitude de gérer des projets avec des développements de fonctionnalités inédites.
Erreur n°5 : Oublier d’envisager la possibilité de faire appel à un prestataire informatique offshore pour réduire vos coûts de développement.
Face au nombre grandissant de projets digitaux lancés sur le marché, de plus en plus de décideurs IT choisissent d’externaliser le développement de leurs produits en offshore. Les avantages offerts par l’offshore sont très nombreux, et il existe de nombreuses sociétés d’ingénierie informatique qui rivalisent en qualité avec les sociétés françaises. Le plus intéressant pour l’entreprise, réside dans les économies de coûts de développement IT qu’elle va effectuer, car selon le pays, les coûts sont très compétitifs et grâce au digital, les décalages horaires ne sont plus si contraignants (exemple, Madagascar, Vietnam, l’Ile Maurice). Certaines entreprises tirent même parti des décalages horaires en établissant, avec leurs développeurs internes et les développeurs offshore, une plage horaire très large de productivité en continue sur leur produit, un avantage concurrentiel considérable dans beaucoup de secteurs d’activités.
Source : appinventiv.com