Cas pratique : du brief à la livraison d’un site web
Les spécifications doivent être établies dès le début
Que se passe-t-il concrètement lorsqu’une entreprise externalise un projet informatique, que ce soit en France ou en offshore ? Tout d’abord, la société de services en ingénierie informatique ne peut démarrer le projet sans les maquettes du site et un cahier des charges bien précis. « Si nous n’avons pas ces éléments, nous mettons les clients en relation avec une agence de design afin de les obtenir », précise Romain Juillet, co-fondateur de Bocasay. Puis, nous découpons le projet en différentes tâches pour obtenir une estimation du temps de travail global.
Le client va ensuite échanger avec un interlocuteur unique qui gère l’ensemble de la mission : c’est le chef de projet fonctionnel. Il dirige une équipe de 5 à 8 ingénieurs par projet, chacun spécialiste dans son domaine (chefs de projets techniques, développeurs front-end, développeurs back-end). C’est le chef de projet fonctionnel qui va organiser la réunion de lancement avec le client. « Il va s’assurer que les interlocuteurs du client et des développeurs, aient le même niveau d’information, notamment grâce à la rédaction des spécifications fonctionnelles détaillées », assure Romain Juillet.
Il faut mettre en place le bon process
Le chef de projet va établir un rétro-planning pour que le client puisse connaître les dates de livraison du projet. De plus, cela permet aussi d’anticiper les jours où il sera sollicité pour tester et valider le travail. Ce rétro-planning est d’autant plus indispensable que les équipes techniques travaillent à Madagascar.
Lorsque le projet est très conséquent, nous découpons celui-ci en plusieurs sous-projets appelés SPRINTS. « Cette méthode de fonctionnement permet au client d’avoir des livrables régulièrement et de faire évoluer son cahier des charges en fonction des retours donnés », précise le co-fondateur de Bocasay.
Quant aux personnes qui se méfient de la distance qui séparent les chefs de projets fonctionnels aux chefs de projets techniques, qu’elles se rassurent car le décalage horaire reste très faible. De plus les experts malgaches parlent tous français. « À partir du moment où nous avons mis en place le bon process, faire un développement informatique à Madagascar ou en France n’a aucun impact pour le client, que ce soit en terme de qualité technique ou de respect des délais. La seule différence, c’est le prix », souligne Romain Juillet.
Un projet informatique ne cesse jamais d’évoluer
Une fois le projet informatique livré et le client formé, Bocasay continue à suivre son client sur le long terme même s’il est autonome pour gérer le contenu de son site. « Nous continuons toujours à intervenir pour réaliser la maintenance corrective et évolutive quand cela est nécessaire », assure Romain Juillet. Ceci arrive finalement assez souvent puisqu’un site internet ou une application web ne cesse jamais d’évoluer.
De nouvelles actus sur l’externalisation des développements informatiques sont publiées régulièrement.