9 axes qui garantissent la performance de la DSI
L’antonymie existante entre les attentes des métiers et celles des directions représente un défi auquel doit répondre la DSI. Les métiers visent des niveaux de services élevés et performants, tandis que les directions luttent pour une baisse des coûts.
Pour parvenir à être performante, la DSI doit faire la balance entre les bonnes technologies, une organisation pertinente, des architectures adaptées, tout en actant sur ce qui peut-être externalisé ou non.
Quelles bonnes pratiques les DSI doivent-elles suivre pour garantir un certain équilibre et assurer leur performance ?
1. Legacy (dette technique)
Le coût direct et indirect de la dette technique doit être précisément connu par la DSI. 47 % des entreprises françaises ont tendance à négliger cette donnée, qui est pourtant à la source de nombreux dysfonctionnements dans le SI d’une entreprise. Il faut réussir à chiffrer le coût de la dette technique.
2. Quel est le coût de migration vers des technologies plus moderne ?
La migration vers des technologies plus récentes fait partie des champs de bataille la DSI. Il faut estimer le coût de refonte des applicatifs. 48 % des entreprises ne l’ont pas encore évalué. Pour parvenir à quitter les systèmes dépassés, cette étape est indispensable.
3. Déterminer un plan d’évolution formel de votre SI
Afin d’éviter de se laisser déborder par l’obsolescence, il est important de bien prévoir l’évolution de votre legacy vers des technologies modernes et pertinentes. Les processus d’évolution, ainsi que les budgets s’y afférents doivent être fixés et délimités dans le temps. A ce jour 10 % des entreprises sont en train de mettre en place un plan d’évolution formel de leur SI.
4. Avoir identifié les réticences techniques de migrer vers de nouvelles technologies
L’identification des désapprobateurs est une étape primordiale. Après les avoir distingué, et après avoir évaluer la part de personnes qu’ils représentent dans l’entreprise, il s’agit alors d’étudier la question avec eux, pour commencer à lever, le plus tôt possible, les freins à l’acceptation au changement.
5. Portail qui recense les incidents et les demandes des utilisateurs finaux
Presque la moitié des entreprises ont déployé auprès de leurs utilisateurs finaux une application qui leur permet de faire leurs demandes, de signaler des dysfonctionnements, de recenser et de suivre le traitement des demandes. La mise en place d’une gestion de la relation utilisateurs par tickets simplifie les opérations de maintenance.
6. Aligner l’IT sur les besoins métiers : cet alignement est à la base de la gouvernance IT
Il est indispensable d’arbitrer les projets IT en fonction de la valeur métier et business qu’ils vont générer. 1/3 des entreprises n’ont pas encore pris le pli de fonctionner de la sorte.
7. Les métiers doivent être systématiquement impliqués lors de la définition des projets IT
Un back office qui n’a pas d’intérêt métier représente une perte d’argent très importante pour l’entreprise. Lors de la définition de la mise en place de solutions informatiques, il est indispensable d’impliquer les utilisateurs finaux. Seuls 40% des entreprises ont ce réflexe.
8. Communiquer sur la disponibilité et la performance des services IT mis en place dans l’entreprise
Etablir des KPI de performances des services IT et les diffuser auprès des directions métiers est un atout considérable pour une meilleure communication. Cette disponibilité sur la performance permet en outre d’améliorer les outils IT en continue et donc d’investir dans les projets informatiques avec davantage de pertinence.
9. L’externalisation IT pour diminuer les coûts
L’externalisation des refontes, des migrations vers des technologies nouvelles etc. permet de mieux contrôler et d’optimiser les coûts IT. Faire appel à une ESN pour développer des nouveaux projets informatiques ou pour faire évoluer la structure de son système d’information fait partie des solutions les plus rentables.
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Source : cio-online.com