Les préjugés sur l’offshore informatique

Pourquoi avez-vous peur de l’offshore informatique ? Quelles sont les croyances qui vous empêchent de vous lancer dans la sous-traitance offshore d’un projet informatique ? Parlons ici ouvertement des principaux clichés qui font mauvaise presse à l’offshore informatique.

Les salariés des SSII/ESN offshore travaillent dans de mauvaises conditions

Cette idée reçue est complètement caduque, nous ne sommes plus à l’âge de pierre ! Dans les sociétés de services informatiques sérieuses, les salariés locaux évoluent dans de très bonnes conditions de travail. Les sociétés françaises qui ouvrent des delivery centers à l’étranger, savent que pour garder leurs salariés, elles doivent mettre l’accent, au minimum, sur d’excellentes conditions de travail. Dans la plupart des pays du monde, le secteur des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) incarne l’un des premiers facteurs de croissance de l’économie du pays. Les pays se retrouvent profondément transformés par la numérisation de nombreux domaines d’activités, sans compter l’émergence de nouveaux modèles qui ne cessent de révolutionner la course vers une meilleure productivité. Par voie de conséquence, les centres de services implantés dans ces pays étrangers, baignent dans des économies très dynamiques, et ont totalement accès aux infrastructures et au matériel nécessaires pour faire évoluer leurs salariés dans un environnement de travail agréable.

Au-delà de l’aspect matériel, connaissez-vous le concept de l’offshore équitable ? Les SSII/ESN qui investissent dans le concept de l’offshore informatique équitable répondent aux valeurs suivantes :

• Créer des opportunités dans le secteur IT,

• Offrir des salaires justes et compétitifs,

• Garantir de bonnes conditions de travail,

• Participer à l’encouragement de meilleures pratiques environnementales,

• Investir dans les formations etc.

C’est pourquoi, il en va de la responsabilité de l’entreprise porteuse d’un projet vers un sous-traitant, de choisir scrupuleusement l’agence web offshore à laquelle elle souhaite faire appel. Bocasay, par exemple, fait partie des entreprises qui a intégré dans son organisation les préceptes de l’offshore informatique équitable. Les delivery centers de Bocasay investissent du temps et des moyens pour répondre à ces valeurs.

Pour aller plus loin dans la gestion des ressources humaines, chez les SSII/ESN externalisées, il existe des plans de carrière poussés avec des montées en compétences au travers de programmes de formation finement découpés. Pour attirer et fidéliser les meilleures compétences, les sous-traitants offshore n’hésitent pas à mettre en place de nombreux avantages sociaux. Pour être sûr du prestataire offshore avec qui vous décidez de franchir le pas, partez d’abord lui rendre visite dans son pays. Rendez-vous sur place pour constater de vous-même du sérieux et de la fiabilité de son organisation.

L’offshore informatique : c’est des contrats viciés

Afin d’éviter les contrats aboutissant sur des contentieux, pour être rassuré et pour simplifier les choses, mieux vaut passer par une société française qui a son siège social en France. Ainsi la prestation informatique s’effectue sous un cadre légal français. Vous bénéficiez de ce fait, des prix compétitifs de l’offshore informatique et cela, sous un contrat de droit français.

Tout comme vous le feriez dans le cadre d’un projet sous-traité à un prestataire sur le territoire français, dès le départ il est important de s’engager dans le bon mode de sous-traitance. Si cela n’a pas été fait depuis l’origine, il sera très difficile de changer de mode de sous-traitance en cours de route. Il faut être vigilant sur le mode de sous-traitance à choisir afin d’éviter ce type de surprise.

Peu importe le type de prestataire informatique sélectionné, le contrat doit être équilibré et étudié avec le plus grand soin. Il existe différents types de contrat avec différents niveaux d’engagement du prestataire qui se déclinent sous 3 axes :

• Services,

• Performances,

• Responsabilités.

Autre point important, l’une des clauses structurelles de votre contrat distingue si le sous-traitant s’engage sur une obligation de moyen ou sur une obligation de résultat.

SSII/ESN offshore : manque de fiabilité et de rentabilité

Encore des préjugés non fondés. Les éditeurs de logiciels, les PME/PMI ou encore les grands comptes qui se tournent vers l’externalisation offshore, le font pour 4 principales raisons :

• Gagner en agilité,

• Avoir accès à des compétences qu’ils n’ont pas en interne,

• Compléter leurs équipes car ils manquent de ressources,

• Et l’une des raisons les plus décisives : avoir accès à des prix compétitifs.

Les contrats d’externalisation permettent de confier la totalité d’un service ou d’un projet à un prestataire externe offshore. La durée de ce type de contrat s’étend, le plus souvent, sur plusieurs années. C’est là tout l’intérêt de faire appel à ce type de prestation car c’est un partenariat sur le moyen/long terme qui se noue entre le client et la société informatique offshore. Les engagements et services mis en place par le sous-traitant offshore sont particulièrement élaborés. Et c’est bien entendu selon le niveau de services attendu que le prestataire vous fournira la solution la plus adaptée pour développer un logiciel.

Vous évitez ainsi les contraintes liées à la gestion et la maintenance de votre projet de logiciel informatique et cet investissement est donc reversé dans la gestion d’autres projets de votre entreprise.

En ce qui concerne le prix, il n’y a pas de mystère. Que ce soit en France ou à l’étranger, avoir accès à une bonne compétence cela se paie. Pour éviter les coûts cachés ou les mauvaises surprises, dirigez-vous vers des prestataires communiquant avec transparence sur l’étendue exacte de son expertise et des compétences de ses ingénieurs. Les coûts non prévus sont générés par les mauvaises décisions de ceux qui font appel à des ESN offshore motivés essentiellement par des prix bas et laissant de côté les aspects de qualité indispensables à toute réussite. Ces entreprises se retrouvent face à des prestataires qui ne disposent pas finalement du savoir-faire avancé.

L’offshore informatique détruit les emplois en France

L’un des principaux écueils fait à l’offshore informatique est qu’il détruit des emplois en France. Cette idée préconçue semble omettre que selon Dares (Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques) on estime qu’il y aura dans l’Hexagone, près de 150 000 embauches d’informaticiens chaque année. Le secteur de l’informatique est l’un des secteurs qui recrutent le plus en France ! 50 000 postes sont à pourvoir aujourd’hui, et c’est 191 000 qui seront créés d’ici 2022 dans les activités informatiques et des télécommunications.

Le secteur des TIC a encore de beaux jours devant lui avant qu’on puisse affirmer fermement que l’offshore informatique détruit les emplois français. La tendance ne risque pas de s’inverser de sitôt au vue de la digitalisation de l’économie qui ne cesse de croître.

Les différences culturelles rendent la communication impossible

Avant de se lancer dans un projet de sous-traitance informatique offshore, définissez bien vos critères de choix. Se situent-ils au niveau de l’expertise, du décalage horaire ou bien encore de la langue ?

Si vos critères se situent au niveau du décalage horaire et de la langue, orientez-vous vers Madagascar par exemple. Avec seulement une heure de décalage horaire l’été et deux heures l’hiver, la grand île est idéale pour ce type de sous-traitance informatique. De plus les malgaches parlent français, ils parlent même mieux le français que nous les français parlons l’anglais.

Les outils performants auxquels nous avons accès aujourd’hui permettent totalement de gérer à distance une équipe à l’autre bout de la planète. Messageries instantanées (Skype, Slack, Glip etc.), visioconférences, tableaux de bord interactifs (Trello) etc.
Les agences web offshore disposent également d’un très large savoir-faire dans les méthodes et processus à mettre en place au sein d’un projet de développement logiciel. Ces outils et méthodes font partie intégrante des prestations proposées et sont intégrées dans les projets du client, ce dernier aurait presque juste besoin d’une bonne connexion internet pour suivre son projet à distance avec son équipe offshore.

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